28 Mars 2016
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1. Quelques symptômes et signes peuvent être suggestifs d’abus.
Dans les paragraphes prédécents, nous avions montré comment l’abus sexuel se diffère de l’abus physique et psychologiques. Les conséquences des abus ne sont pas notamment apparentes.
Le diagnostic clinique comprend signes physiques et essentiellement sur la verbalisation de la victime. Une écoute bienveillante est nécessaire le long de l'investigation des suspicions d'abus.
Il arrive que l'on se pose de questions en présence des infections :
- non spécifiques par exemple : Gardnerella vaginalis, Condylomes, Herpès, etc.
- spécifiques : Gonocoque Chlamydia, Trichomonas vaginalis, Syphilis, VIH, etc.
2. Symptômes non spécifiques des abus.
a. En général :
Énurésie secondaire (après une période de propreté acquise, l'enfant devient salle et urine dans sa culotte).
Encoprésie secondaire (après une période de propreté acquise, l'enfant salie sa culotte avec ses selles).
Perte d'appétit inéxpliquée.
Perte ou gain de poids pouvant entraîner des troubles des conduites alimentaires
Infections urinaires récidivantes.
Symptômes psychosomatiques persistants.
Des symptômes au niveau de la vulve, du vagin ou de l’anus chez la fille et au niveau du pénis ou de l’anus chez le garçon.
b. Les symptômes non spécifiques liés aux troubles de comportements.
L'enfant peut développer quelques troubles du comportement et qui peuvent nous mettre la puce à l'oreille :
3. Comportements sexualisés chez l'enfant.
L'enfant abusé peut présenter des symptômes plus évocateurs tels que :
4. Comportements de l'enfant lors de l’examen médical.
a. Le médecin peut être interpellé soit par :
b. Sur le plan physique et selon la manière dont l'acte a été commis, on peut constater :
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