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Cigaka-ASBL

Enfant victime : Abus - Maltraitance - Harcèlement

Les enfants victimes d'abus psychologiques.

1. Définition des abus psychologiques faits à l'enfant.

Par la violence ou l'abus psychologique, on désigne des actions verbales qui causent ou qui ont le potentiel de causer des effets adverses sur la santé et le développement émotifs de l'autre.

L'abuseur ou la personne qui maltraite psychologiquement l'autre (ici l'enfant) emplois de mots, de phrases, des termes, etc qui blessent sa victime. La communication verbale n'est plus possible car à chaque fois la victime est agressée. Elle est terrorisée, méprisée, dénigrée et perd toute notion de joie ou de quiétude en présence de son agresseur.

Les enfants victimes d'abus psychologiques.

Le comportement de l'adulte auteur de maltraitance peut ainsi prendre des formes variées : le dénigrement systématique de l'enfant, le rejet, les menaces d'abandon, le chantage affectif, l'humiliation, les insultes répétées, les critiques constantes, l'absence d'attention bienveillante, l'ignorance de l'enfant, le déni des besoins fondamentaux ou de l'existence même de l'enfant, son aliénation dans les situations conflictuelles entre parents, l'isolement, le terroriser, le corrompre, l'exploiter, l'insulter, des moqueries récurrentes, etc.

Les adultes maltraitants ont tout un glossaire de verbes témoignant cette violence dans les rapports parents-enfants.

2. La particularité des abus psychologiques.

Cette forme d’abus, fait autant du mal que l'abus physique. L'abus psychologique touche et perturbe l'enfant sur le plan émotif et affectif. L’abus psychologique nuit à l'estime de soi. Le sujet perd toute la confiance en soi, cette perte est due à :

  • L'usage récurrente de la violence verbale : injures, insultes et critiques blessantes, etc.
  • Le ridiculiser, refuser de lui adresser la parole volontairement.
  • L’humilier en public ou en privé : lui crier après, le bousculer ou le rabaisser devant ses amis, les proches, etc.
  • Des punitions démesurées telles que enfermer l'enfant dans une chambre mal éclairé, dans une garde-robe, dans la cave, ou un autre endroit très petit, sombre et noir.
  • Le menacer ou lui faire du chantage (- de lui faire mal ou de faire du tort à une personne cher ou à animal de compagnie. - de l’abandonner quelque part dans la nature ou le confier à un inconnu. - de quitter la maison pour toujours ("je ne serai plus ta mère, ton père, ...", "Si encore tu répètes ceci, je partirai et t'abandonnerai tout seul...", etc.).
Les enfants victimes d'abus psychologiques.
  • Être violent envers quelqu’un d’autre (un frère ou une sœur, un parent ou un animal de compagnie) devant lui.
  • Les adultes qui se disputent ou s'auto-violentent physiquement devant l'enfant (les violences conjugales, les disputes sans arrêts, les actes d'animosité devant l'enfant, etc.) ou faire à l'enfant des confidences intimes.
  • L'obliger à assister aux disputes d'adultes, etc.
  • Lui porter des regards insistants avec des propos équivoques et/ou propositions déplacées.
  • Lui faire des remarques des manières récurrentes concernant son physique ou sa taille, son profil, etc.
  • Ne pas prendre en compte ses progrès sur le plan sportif, scolaire ou tout autre domaine.

​Retour sortes d'abus

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J
Merci pour cet article bien conçu et explicite. Ici, au Québec, on appelle cette forme d'abus "oppression" (ou "abus psychologique).<br /> Saviez-vous qu'il existe, ici au Québec, des recherches sur l'abus et l'oppression? Une approche voit les séquelles des différentes formes d'abus non pas comme un "État de Stress (ou de Choc) Post-Traumatique" (ÉSPT ou ÉCPT) comme le fait la pensée mainstream, mais comme une dynamique à la fois intérieure à l'individu (dialogues et conflits intérieurs, persistance de la "présence" de l'abuseur dans la mémoire conscience de la victime). Cette approche est appelée DAO pour "Dynamique de l'Abus et de l'Oppression". Elle préconise des techniques thérapeutiques anapathogéniques (qui s'attaquent à la cause de la persistance des séquelles) plutôt qu'anasymptomatiques (qui s'attaquent aux symptômes). L'approche maintream préconise des thérapies anasymptomatiques qui soulagent les symptômes sans aller à la cause, avec, comme résultats, un soulagement rapide mais temporaire de la condition de l'aidé, et que les "aidés" reviennent au bout de quelques mois. Des exemples de telles techniques anasymptomatiques sont EMDR de Francine Shapiro, "Tapping EFT" de Gary Craig, l'écoute active" (un dérivé de l'approche humaniste de l'école d'Essalen) qui ne fonctionne pas dans les cas d'abus...<br /> Je crois qu'il serait bon que l'approche DAO soit mieux connue.
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C
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour l'article ! Parfois, les parents ne se rendent pas compte que leur comportement ont des effets néfastes sur la psychologie des petits.<br /> En passant, voici un article sur la psychologie des enfants que vous pouvez visiter également: http://santeblog.biz/pourquoi-consulter-un-psychologue-pour-enfant<br /> <br /> A très bientôt !
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P
Merci pour votre message et ce lien que je vais visiter !